dimanche 9 février 2014

De l'aventure du LMD en pédagogie

De l'aventure du LMD en pédagogie
par Ali Derbala *


Lors de la réunion de la CRUC (Conférence régionale universitaire Centre), du 9 décembre 2013 qui a eu lieu à l'UMB Boumerdès, dans le procès-verbal de la réunion, dans son paragraphe 2 intitulé Soutenance de doctorat et Habilitation universitaire, des débats sur les catégories de journaux scientifiques se sont installés.

Deux responsables de la DGRSDT ont donné des informations et des éléments de réflexion afin de mieux guider le chercheur. On peut lire aussi que 251 micro-domaines sont répertoriés dans le Web of sciences qui est un bouquet se trouvant dans Thomson Reuters [1]. Cette catégorisation n'est pas encore publiée mais elle est effective ou appliquée pour sanctionner de brillants chercheurs.       Deux doctorants de notre département de mathématiques n'ont pas reçu l'autorisation de soutenance et un Maitre de conférences classe-A n'a pas été nommé Professeur alors qu'il remplit toutes les conditions requises [2]. Pourquoi nous-impose-t-on ce bouquet scientifique? En effet, s'il faut appliquer les recommandations de cette conférence pour les travaux antérieurs, il faut revoir les nominations de tous les MC-A et les professeurs. Les chercheurs ne sont pas impliqués dans la conception de cette base de données, sa planification et son implémentation.

Ce bouquet ne peut pas répondre aux aspirations actuelles de nos chercheurs et doctorants [3]. Les responsables des universités et les chercheurs vont mettre en œuvre cette base parce qu'elle est introduite d'une manière autoritaire.

THOMSON REUTERS : UN BOUQUET SCIENTIFIQUE DOMICILIANT WEB OF SCIENCE

Sous l'égide du MESRS, la DGRSDT a donné une catégorisation des revues scientifiques en un nombre au moins de huit. Thomson Reuters est d'origine américaine et capitaliste. Avec ce qui se dit et s'est dit sur la fameuse agence d'espionnage scientifique sur Internet et les communications la « NSA», il me semble qu'il faut être un peu prudent et vigilant. Depuis mes classes de lycée dans les années 73, dans tous les journaux d'Etat de l'époque tels El Moudjahid, Algérie-actualité etc., on n'a cessé de dénoncer l'impérialisme américain. On a même écrit dans ces journaux des slogans du genre « Un groupe de jeunes de l'UNJA de Ain El-Fekroun condamne l'impérialisme américain». Pourquoi les responsables actuels de la recherche, les responsables de la DGRSDT ne jurent que par cet organisme ? Aucun débat n'a été installé dans les autres universités scientifiques algériennes sur ce bouquet scientifique. Le même agissement ou la même modalité d'introduction du LMD, un système d'attribution de nouveaux diplômes, se répétera encore une fois en 2014 mais cette fois-ci dans la recherche.          De nos jours, on devient membre de Droit d'une société savante, non pas pour la somme de ses travaux scientifiques réalisés, mais en payant une adhésion (Membership Dues). Pour 2014 et pour adhérer à la société savante, la Société Américaine de Chimie [4], les prix sont de : -Regular or Reinstating Member 4.00 USD, Graduate Student Member .00 USD, First Year Graduate Student Member .50 USD, Undergraduate Student Member Without C&EN .00 USD, With C&EN electronic or print delivery .00 USD et Non-Scientist/Society Affiliate 4.00 USD. Comme mentionné en anglais et en italique, même un non scientifique peut devenir membre de cette société savante. L'exemple de cette American Chemical Society est révélateur des agissements des américains. Payer un article pour qu'il soit publié dans une revue scientifique est un acte répréhensible. L'auteur de l'article dans une revue payante achète sa publication. Ce n'est pas un acte scientifique mais commercial. Aucun discours scientifique dans ces bouquets ou ces sociétés savantes n'est tenu mais seulement des «tractations financières ».

IMPOSSIBILITE DE SOUTENANCE DES DOCTORANTS ET DONC DE NOMINATION DANS LES GRADES SUPERIEURS

Beaucoup de revues de renommée mondiale ne sont pas sur la liste des revues de ce fameux bouquet, surtout les revues des pays de l'Est et même américaines ou australiennes, pour me semble-il une question financière. Les chercheurs de notre département de mathématiques ont publié leurs travaux dans des revues qui ne sont pas sur la liste du fameux bouquet cité. Ils ont publié dans les revues suivantes. A. Discussiones Mathematicae Graph Theory, un journal de théorie des graphes non payant. Il date de 1995, soit 19 ans d'existence. Il est domicilié en Pologne d'où était originaire le grand professeur Bryll, Professeur de logique mathématique à l'USDBlida. Dans l'Editorial Board, j'ai retrouvé et reconnu deux grands chercheurs. Leurs articles étaient ma bibliographie de références et sur lesquels j'ai travaillé mon magister durant les années 1988-1991 sous l'égide du Professeur de renommée mondiale, Pr. Konrad Engel, un allemand de l'université de Rostock, en Allemagne. Il s'agit des professeurs : H.-D.O.F. Gronau (Rostock, Germany) et G.O.H. Katona (Budapest, Hungary), deux grands chercheurs en « Combinatorics». C'est les «Maîtres» de mon «Maître» le Professeur Konrad Engel.

UNE « PUDEUR» S'IMPOSE

B. The Australasian Journal of Combinatorics, Journal qui va devenir à «accès électronique» depuis 2014, gratuit pour publication et lecture. Certes, l'Australie c'est l'autre monde. Il y a des traditions, un autre système scientifique qui n'est pas celui de l'Europe. Il date depuis 1990, soit 24 ans d'existence. Les copies d'articles en papier ne seront plus imprimées.

La publication sera électronique, juste après l'acceptation des articles, l'accès à l'article sera «gratuit» pour tout individu. Cette gratuité de l'article augmentera sa visibilité à travers le monde entier. C'est un journal non payant.

C. AKCE International Journal of Graphs and Combinatorics, les articles acceptés sont arbitrés par les référés de la société de mathématiques Mathematical Reviews (AMS) et Zentralblatt MATH. Ce journal est accepté pour figurer dans SCOPUS. Il n'est pas payant. C'est un vrai journal scientifique, édité par une université et non pas par un groupe financier. Il date de 2004, soit 10 ans d'existence. D. IJAMC, International Journal of Applied Metaheuristic Computing [2, 5].

L'article publié dans cette revue classée catégorie B date de Juillet 2013. Il est antérieur à ce procès verbal. Ce Journal est indexé par plusieurs bases de données telles ACM Digital Library, Bacon's Media Directory, DBLP, Google Scholar, INSPEC, JournalITOCs, MediaFinder, The Standard Periodical Directory et Ulrich's Periodicals Directory. Les revues scientifiques de cette catégorie B proviennent des bases sélectives telle que SCOPUS d'Elsevier, «All databases» de Thomson Reuters (Medline, INSPEC, Biosis...etc) etc… Seulement, ce journal IJAMC n'est pas répertorié dans la liste incomplète de «publist... sciex», une liste de « Science Citation Index Expanded » fournit par la DGRSDT. Comme ils sont partisans du moindre effort, les membres de la CUN 2013, la commission universitaire nationale 2013, n'ont pas fait cet effort de recherche pour réaliser que la revue où mon article est publié, est cotée. Ils se sont contentés de la liste fournit par la DGRSDT. Le journal existe depuis 2010.

Il a déjà quatre années d'existence scientifique. Dans l'Editorial Board on peut lire que le Honorary Editor n'est autre que «Fred Glover» du centre de recherche OptTek, Inc. aux USA, l'inventeur de la métaheuristique «méthode taboue» ou «Taboo search Metaheuristic».

Dans un pays comme le notre, pourquoi faut-il attendre 10 ans pour qu'une revue soit reconnue?      Pourquoi attendre que les feuilles de la revue « jaunissent » pour qu'elle soit reconnue ? La réponse est que dans l' «échelle de la science», les algériens sont à l'«âge de la pierre », âge où il a fallu 300.000 ans pour tailler une pierre, 10.000 ans pour sortir d'une caverne etc.,…10 ans pour accepter une revue… «Normal» comme aiment reprendre nos jeunes ! Ils sont à l'âge de la paléontologie. De ce fait d'omission de porter sur la dite liste « publist...sciex », le journal scientifique Classe B cité ci dessus, eu égard à la somme de mes travaux réalisés depuis ma nomination au grade de MC-A et cela depuis 2004, je demande à Monsieur le Ministre MESRS, de bien vouloir instruire ou appeler à une «CUN 2013 extraordinaire» pour revoir ma nomination et de m'établir dans mon droit absolu d'être nommé au grade de Professeur de mathématiques.

Conclusion

Pourquoi nous-impose-t-on comme bouquet scientifique Thomson Reuters ? Rares sont élus les algériens, de quelques universités algériennes, membre scientifique de ces journaux.

Comment peut-on faire la fine bouche aux quatre revues citées ci-dessus sachant que jusqu'à cette date de février 2014, il n'existe aucune Revue Algérienne de Mathématiques où les chercheurs peuvent publier leurs travaux ?

La recherche en Algérie a été dotée d'un budget d'un milliard de dollars. C'est du Sabotage Scientifique.     La moralité de notre aventure est que la différence de salaire mensuel entre un MC-A et un professeur est en moyenne de 22.000 DA. Empruntant l'expression au chroniqueur Kamel Daoud du journal LQO, un « parkingueur» gagne quotidiennement cette différence de salaire.          C'est une honte, l'Algérie est devenue un pays sans morale, sans vertus, sans valeur humaine mais à valeur matérielle.

Voilà comment raisonnent les intellectuels algériens. D'autres professeurs algériens ont subi les agissements néfastes de leurs assistants ou de leurs anciens étudiants. Feu le Professeur sociologue Djamel Guerrid de l'université d'Oran a reçu un avis défavorable pour son projet PNR, cet avis n'était pas motivé et était donné par ses ancien(ne)s étudiant(e)s.

La professeure Nacira Zellal, de l'université Alger 2, a été spoliée de ses travaux et de ses projets de recherche dans l'orthophonie par ses ancien(ne)s étudiant(e)s.

L'un des professeurs qui a présenté à Boumerdès [1] cette catégorisation n'est autre qu'un de mes anciens assistants d'algèbre dans les années 90.

Ça doit suffire cette «bêtise humaine» purement imaginée car plusieurs fois dans les journaux, j'ai dénoncé une gestion bureaucratique de la recherche et sa 7.

* Universitaire

Halte à la bureaucratie dans la gestion des laboratoires de recherche en Algérie. El Watan, en deux parties. -Mardi 01 Décembre 2009, Rubrique : Idées-Débats, p.22. http://www.elwatan.com/Halte-a-la-bureaucratie-dans-la-Mercredi 02 Décembre 2009, http://www.elwatan.com/Halte-a-la-bureaucratie-dansla,144697 

dimanche 2 février 2014

L'évaluation et la qualité à l'université en question(s)

L'évaluation et la qualité à l'université en question(s)
par Rachid Brahmi
Vu la baisse sensible du taux de réussite au Bac 2013, l' accroissement notable du nombre de mentions supérieures à 12 et un programme moins délesté par les grèves ou ce fameux seuil dit «3ataba», le tout comparé aux sessions des trois précédentes années, les enseignants universitaires seraient rassurés quant aux acquis de leurs nouveaux étudiants qui devraient leur permettre de suivre une formation de meilleure qualité.

L'université aura ainsi, un flux estudiantin moins aigu que prévu, donc plus gérable. La thématique de la qualité, succinctement évoquée dans cette contribution, et ayant déjà fait l'objet de maintes réflexions, constitue un prolongement à l'article de A. Derbala(1).

 Par ailleurs, neuf ans après la mise en place de la réforme «LMD» par les établissements d'enseignement supérieur, la première réflexion nationale devant déboucher sur des actions concrètes, en rapport avec l'évaluation et la qualité, date à notre connaissance, d'au moins six années, puisqu'un colloque international, tenu à Alger(2) avait débattu de thèmes sur l'Assurance qualité, l'évaluation et la gouvernance universitaires, une rencontre où il a été très probablement élaboré, moult recommandations. Plus récemment, en octobre 2010, l'agence APS, rapporta, lors d'un entretien accordé à des responsables que «la rentrée universitaire aura pour slogan «la qualité des enseignements» et ceci, à travers le coup d'envoi de l'opération d'évaluation nationale des universités pour «garantir un enseignement de haut niveau qui réponde à des normes internationales».»  

Avant de nous interroger sur un état des lieux en Algérie, reprenons brièvement, pour mieux cadrer la problématique, quelques aspects gravitant autour de la notion de qualité (3). Aujourd'hui, la qualité de tout service, aussi paradoxal que cela puisse paraitre, est un concept mesurable, donc quantitatif. Soulignons que la première série des normes ISO (4) pour les services, date de 1979. Selon une définition, l'assurance qualité dans l'enseignement représente « les moyens par lesquels un établissement peut garantir avec confiance et certitude, que les normes et la qualité de l'enseignement qu'il dispense soient maintenues et améliorées ».

La démarche qualité obéit à des procédures précises telles l'audit, l'accréditation et la certification. Les critères d'évaluation sont aussi bien internes qu'externes à l'organisme de formation. Conformément à l'article 11 de la déclaration mondiale de l'ONU, nous sommes amenés à évaluer tous les éléments concourant à la qualité de la formation dont les enseignements, les programmes, la recherche, les ressources humaines, les infrastructures, les équipements ... L'évaluation est multiforme, régulière, faite avec le consentement des acteurs en présence (étudiants, enseignants, personnel technique et administratif...) , les procédures d'évaluation étant évaluées à leur tour afin d'améliorer les processus itératifs (5) .  

En outre, convenant que les libertés académiques ont une influence majeure sur la gestion de la qualité, l'Unesco (6) établissait en 2005 des lignes directrices destinées à toutes les parties prenantes de l'enseignement supérieur, des pays de l'OCDE ou ceux du processus de Bologne. Précisons aussi, que la publication du rapport de Jacques Attali et ses collaborateurs, un document(7) à l'origine du système LMD, préconise une évaluation systématique, efficace et transparente des établissements et des enseignants, puis relève que la réussite du projet est une mise en œuvre entre les Etats, les institutions et les partenaires (syndicats, enseignants, personnel technique et administratif, étudiants..).

A cet effet, la rencontre de Salamanque en mars 2001 avait réuni 300 institutions européennes en créant l'EUA (European Universities Association) et note que «l'autonomie universitaire est une condition nécessaire» pour asseoir une réforme et «l'Assurance Qualité est la clé du succès ». Des comités de suivi rassemblant des syndicats d'enseignants, d'étudiants et des représentants des établissements ont été mis en place pour « étudier l'application des textes, conduire des réflexions sur divers domaines, analyser les démarches d'innovation et assurer le bilan des procédures d'évaluation ».

Débarquons maintenant dans nos universités , pour tenter de voir ce qu'il en est ressorti, en matière de différentes évaluations, neuf années après la mise en place du LMD, suivi du colloque international d'Alger de 2007, ses recommandations, et après l'annonce des responsables du secteur , en 2010, tout ceci en vertu de ce qui a été évoqué plus haut, comme procédures, outils, recommandations , opérations et lignes directrices. Soulignons, pour l'illustration, qu'un sondage est l'une des techniques d'exploration, une méthode statistique d'analyse(8) qui fait partie des outils d'évaluation, ou simplement dit, un questionnaire. Il est alors plus aisé et plus direct, de faire un tour d'horizon de la question, sous forme de questions.

Alors a-t-on procédé à une évaluation des démarches qualité, dans nos universités ? Ceux qui décident ont-t-ils lancé un sondage, par évaluation externe, pour trouver une réponse à la question précédente? En supposant maintenant, que nos gestionnaires surplombent les diverses étapes, dotés qu'ils seraient, des outils s'y afférents, qu'en est-il des enseignants, quant à leur implication? Comment et pourquoi? A-t-on suffisamment sensibilisé, informé, formé, mobilisé, associé les divers partenaires? Quand cela, comment et pourquoi? A-t-on instauré un système continu d'évaluation interne? Quand ça, sinon pourquoi? La communauté universitaire a-t-elle seulement une idée, même vague, de ces notions qu'on appelle les processus d'amélioration continue, l'accréditation, la certification, les outils statistiques, l'analyse des données et autres? Sinon pourquoi? Où en est-on au niveau de la Traçabilité des multiples données? Comment et pourquoi? Où en est-on pour l'évaluation des infrastructures et des ressources humaines ? Comment et pourquoi ? Où en est la bonne gouvernance qui exige notamment, une formation adéquate en management, de nos responsables, en dehors de leurs compétences scientifiques respectives ? Comment cela ? Et qu'est-il advenu des recommandations du séminaire international de mai 2007 ? Comment ça ? D'autre part, peut-on parler de qualité à l'université si nous n'appliquons pas une démarche similaire au niveau des paliers de l'éducation nationale ? Et pourquoi pas ?

En somme, qui, quoi, où quand, comment, combien, pourquoi ? C'est-à-dire autant de questions, qui devraient avoir, chacune une réponse. Soulignons que les qualiticiens n'ignorent pas que les diverses techniques utilisées pour toute évaluation, donc pour toute projection, sont des outils d'aide à la décision. La rhétorique a dès lors, très peu de place, face aux graphes, distributions, diagrammes, gaussiennes, et autres entités mathématiques tant éloquentes. D'autre part, les coûts liés au démarrage de la démarche qualité sont évidemment significatifs et nécessitent une ressource humaine compétente et formée pour les besoins de la démarche, bien que l'on soit unanime à affirmer, qu'évaluée à moyen terme, c'est la non-qualité qui coûte les yeux de la tête. A cet effet il n'y a qu'à voir les dégâts de notre système éducatif, en dépit d'importants moyens engagés. Pourquoi cela ? Il s'agirait aussi, de tenir le langage de la vérité. Et à propos de la communication institutionnelle d'une manière générale, de la démarche qualité à l'université en particulier, jetons un coup d'œil sur le site web du ministère(9), celui qui gère nos universités, hauts lieux du Savoir.

Dirigeons nous, vers le lien consacré à l'assurance qualité. Nous ne trouverons qu'une seule page. Squelettique, orpheline. Car, rien de plus, dans cette unique page, qu' un étalage de la définition de l'assurance qualité (fournie ci haut), tel un smoking exposé dans une vitrine, une définition que nous pouvons retrouver dans une flopée de sites consacrés à la question, suivie de deux liens se rapportant, l'un à des principes, l'autre aux attentes. Si vous cliquez sur ces derniers, vous allez alors , être téléporté vers une université du pays qui vous apprendra qu' elle a tenu un séminaire sur l'assurance qualité , rehaussé par la présence de l' ancien ministre , avec des photos comme preuves à l' appui du déroulement de l' évènement ; une quantité impressionnante de photos , et peu de documents instructifs. Allez y comprendre quelque chose. Mais il n'y a pas photo !

Bref, pour revenir à nos questions, les partenaires sont-ils «mis au parfum»? Si c'est top secret, il faut le dire, la famille universitaire comprendra. Autrement, elle ne pourra pas deviner. Quant au «coup d'envoi de l'opération d'évaluation nationale des établissements universitaires » selon les termes utilisés par les responsables de la tutelle, début octobre 2010, donc trois années ficelées , le coup d'envoi est apparemment parti, mais, depuis cette date, l'envoi est suspendu, car nous n'avons encore rien vu, rien entendu . Nous avions seulement lu, comme tout le monde, en 2010, que la rentrée universitaire 2010, aura un slogan.

Au final, l'adhésion et la mobilisation de la communauté universitaire, avec ses différents acteurs, n'est concevable, que lorsque tout projet est largement communiqué, puis défendu par une argumentation concise, comme un plus un font deux, pour rassurer les universitaires. L'écrasante majorité de la famille universitaire déçue (faisons un sondage , externe celui-là, sinon pourquoi? ) notamment, par les évidents effets d'annonce qui ne durent que le temps de l'annonce, veut bien croire, que l'on ne nous refile pas de la littérature, faite de slogans creux, de mots pompeux, de discours verbeux.

(1- Ali Derbala. «Le LMD : un nivellement vers le bas dans le contexte algérien » El Watan 18 septembre 2013

(2- Colloque international : Le système LMD entre implémentation et projection. Alger, mai 2007.

(3- Cruchant, L .La qualité Paris, PUF 1998.

(4- Site web ISO

(5- S Shiba, A Graham et D Walden In édition Dunod 1997 : 4 révolutions du management par la qualité totale.

(6- http://www.aeqes.be/documents/guidelines_F.indd.pdf

(7) http://media.education.gouv.fr/file/94/9/5949.pdf

(8- André, G Laurent. La méthode statistique Paris PUF 1968

(9- Le site mesrs.dz a été consulté durant les mois d'aout et de septembre écoulés. Rien de changé, le webmaster semble être encore en congé.