mardi 29 octobre 2013

Zabel show

Zabel show
par El-Guellil
Les reins rompus par le poids du couffin, elle essaye de s'aider de la rampe d'escalier pour grimper les étages, mais se rappelle qu'elle a été arrachée. «Moussiba inchallah», ils ont tout bouffé». Elle ne peut même pas s'arrêter parce que ça pue, le vide-ordures est bouché. L'envie lui vient de gueuler, mais les notes de musique classique qui sortent d'un appartement semblant le fuir, l'ont empêché. «El-mouziga fel khnez», on aura tout vu». La symphonie de Vivaldi, «Les quatre saisons», est dans tous ses états, dans ce bâtiment apocalyptique : le «SOL» souffre, le «LA» trouve l'ambiance lamentable, le «FA» pleure la façade, il semble interpeller l'OPGI qui s'en moque éperdument. «SI» les voisins s'entendaient pour régler les vingt millions de charges impayées», le «MI stère» des ascenseurs, très souvent en panne, serait résolu. Le «RE», lui, fait appel aux réminiscences d'un passé lointain. Pauvre Vivaldi, se dit-elle… et pauvre immeuble. Les rats se confondent avec les habitants dans ce joyau architectural.. Cette bâtisse est composée de deux blocs, le nord et le sud ; on dirait que la guerre de sécession s'est déroulée en ces lieux, «guirra khouya !». Si vous ne me croyez pas, faites-y un tour, me dit Eddaouia qui broie du noir. Le minimum de civisme est dans le hall principal : il y a deux gros trous que les chutes du Niagara ne feraient pas.

Les voisins n'arrivent pas à s'entendre pour payer les charges. On dirait «graba» et avec tout ça, quand tu les vois descendre, tu jugerais qu'ils viennent de Beverly Hills. «Au fait, tchu as pu me débrouiller Channel N° 5 ? Bdîte nmell Cachaghelle… Khalti Daouia les imite à la perfection, avant de continuer… Brass el melh, s'il n'y avait pas ces pauvres femmes de peine qui se tuent à l'ouvrage, loukène metna. Dans ce bâtiment «le comité syndic» est composé, essentiellement, de femmes. Elles font le porte-à-porte pour sensibiliser le voisinage, mais tous s'enferment dans leur cage à rats et se complaisent dans cette situation. Ouine Rakoum yâ rjel zmène ? Les hommes qui respectent leurs moustaches, n'accepteraient pas de voir leurs enfants vivre dans une benne à ordures. 

L'annonce d'une «méga découverte» de pétrole en Algérie jette le trouble chez les spécialistes

L'annonce d'une «méga découverte» de pétrole en Algérie jette le trouble chez les spécialistes
par El Kadi Ihsane
1,264 milliard de barils de pétrole se trouveraient sous les pieds de Sonatrach à Hassi Toumiet non loin de Hassi Messaoud. L'annonce, faite par Youcef Yousfi, a fait un "buzz médiatique" mondial. Elle a surtout dérouté les experts qui révèlent beaucoup d'incohérences dans cette annonce. Le mot "exagération" est lâché.  

Le ministre de l'énergie et des mines algérien Youcef Yousfi avait promis à Londres il y a un mois une grande annonce imminente sur l'exploration d'hydrocarbures au Sahara. C'est chose faite depuis samedi dernier. Sauf que l'annonce a dépassé, et de beaucoup, tout ce que les spécialistes du domaine minier algérien envisageaient comme découverte possible. Le gisement de Hassi Toumiet dans le bassin d'Amguid Messaoud, non loin de Hassi Messaoud (125 km) a révélé des potentialités en pétrole Tight de 1,264 milliard de barils dont 50% pourraient être récupérées en utilisant la technologie de la fracturation hydraulique. Pour situer l'importance de cette annonce il faut juste voir qu'avec de telles projections l'Algérie améliore de près de 20% sa capacité de production actuelle de 1,2 million barils-jour. Le gisement de Hassi Toumiet apporterait- en plateau de production - 200 000 barils jour supplémentaires, pendant près d'une décennie. Lors de sa visite sur le site de Hassi Toumiet, le ministre de l'énergie n'a pas utilisé, devant une poignée de journalistes nationaux, le mot de pétrole Tight, un hydrocarbure captif de la roche que Sonatrach a dédaigné exploiter durant les années 70-80 à cause de ses coûts d'extraction élevés. Il a juste signalé selon la dépêche de l'APS qu'il faudra recourir aux techniques de forage non conventionnelles pour pouvoir extraire 50% du réservoir. Youcef Yousfi a affirmé qu'avec les techniques conventionnelles seules 10% à 15% des ressources du gisement pouvaient être récupéré.

DES ANOMALIES ET DES INCOHERENCES

Le vice-président de Sonatrach activité amont Said Sahnoun présent aux côtés du ministre de l'énergie à Hassi Toumiet a confirmé que ce gisement était "une nouvelle découverte" en effort propre de Sonatrach. Cette affirmation suscite cependant quelques interrogations. Contacté à sa direction générale à Alger, un interlocuteur de Sonatrach a rappelé à Maghreb Emergent que les nouvelles découvertes d'hydrocarbures sont validées par l'agence de promotion du domaine minier Alnaft avant d'être annoncées, réglementairement par elle d'abord. La nouvelle découverte de Hassi Toumiet n'a pas fait l'objet d'une communication chez Alnaft. Ce qui a laissé penser à un ancien dirigeant de Sonatrach, "troublé par cette annonce", qu'il ne s'agirait pas d'une découverte tout à fait nouvelle mais du "résultat de l'actualisation de l'exploration d'un périmètre ou de l'huile a déjà été trouvée, mais dont le potentiel était mal cerné et jugé peu intéressant économiquement il y a vingt ou trente ans". Mais cette hypothèse vacille aussitôt dans le propos de cet ancien dirigeant du secteur de l'énergie. "J'avoue que j'ai beau chercher, je ne souviens pas avoir laissé un réservoir dans cette région du bassin d'Amguid Messaoud qui puisse proposer un tel potentiel de production, même en tight oil". Il pourrait donc s'agir effectivement d'une découverte réellement nouvelle. Mais alors la communication du ministre Youcef Yousfi pose d'autres problèmes pour les spécialistes.

"LE MINISTRE A EXAGERE LE TAUX DE RECUPERATION"

Pour K. Y un ingénieur à la direction de la production de Sonatrach, devenu consultant depuis quelques années, la communication de Youcef Yousfi "n'est pas claire sur comment le potentiel du gisement a pu être évaluée à 1,3 millions de barils" et surtout elle est complètement irréaliste lorsqu'il parle d'arriver à un taux de récupération de 50% sur le réservoir. Le sentiment que le ministre algérien de l'énergie et des mines a exagéré le taux de récupération que les techniques non conventionnelles allaient permettre d'atteindre à Hassi Toumiet était palpable chez un autre cadre de Sonatrach contacté par Maghreb Emergent. Un expert américain du pétrole, William Byrd, a exprimé les même réserves " Le taux moyen de la récupération primaire est de 15%, une récupération secondaire peut obtenir 15% supplémentaire. Au-delà il faut énormément de science et donc énormément d'argent". Sans que jamais le taux de 50% ne soit évoqué. Le ministre de l'énergie et des mines parait avoir également minimisé le surcoût d'extraction en l'évaluant à seulement 10% pour un gain de 40% de récupération, comme rapporté par la dépêche de l'APS. Le plus probable finalement est qu'il y a bien eu une découverte de pétrole non conventionnel, qu'elle confirme le potentiel de l'Algérie dans ce domaine, mais qu'elle ne peut pas recéler autant de liquide que ce qui a été annoncé et que son exploitation coutera plus cher que ce qui a été suggéré. L'un des meilleurs spécialistes algériens des hydrocarbures non conventionnels Nazim Zouiouèche, ancien PDG de Sonatrach, avait insisté lors d'un séminaire de formation à la presse organisé en 2012, par le réseau Rameve, sur le fort potentiel de l'Algérie en Tight oil, une variété de pétrole de roche, non récupérable par les techniques de forages classiques. Il avait également souligné que contrairement au gaz de schiste qui peut s'avérer non rentable compte tenu des coûts énormes d'investissement qu'il nécessite, le pétrole Tight peut être économiquement intéressant si la tendance du prix élevé du brut s'installe "géologiquement" dans le monde. 

lundi 28 octobre 2013

60 milliards de dollars pour les énergies renouvelables

Alors que 85% du sous-sol algérien reste inexploité : 60 milliards de dollars pour les énergies renouvelables
par El-Houari Dilmi
« Au vu de la situation géographique très favorable, avec le Sahara qui s'étend sur plus des deux tiers de la superficie globale du pays, l'Algérie constitue l'un des plus grands réservoirs au monde en matière d'énergies renouvelables, surtout l'énergie solaire», a indiqué hier le sous-directeur de la promotion des énergies nouvelles et renouvelables et de la maîtrise de l'énergie au ministère de l'Energie et des Mines, M. Rachedi Menadi.

Interrogé sur l'objectif assigné à la 4ème édition du Salon des énergies renouvelables, des énergies propres et du développement durable (Era 2013) qui s'ouvre aujourd'hui à Oran, l'invité de la radio a expliqué que c'est «surtout l'échange d'expériences et le transfert du savoir-faire en matière d'énergies renouvelables et propres qui est ciblé par le gouvernement algérien qui fait montre d'une volonté politique tenace pour dépasser l'ère des énergies non renouvelables, le pétrole et le gaz notamment», a-t-il indiqué.

 Il fait savoir que plus de 100 entreprises dont Sonelgaz et des institutions activant dans les secteurs de l'agriculture, de l'environnement et des ressources en eau seront présentes au rendez-vous. Des entreprises internationales venant d'Allemagne, de Pologne, d'Italie et de France participeront également au Salon au cours duquel sont prévues une trentaine de conférence-débats présentées par des chercheurs et des responsables d'entreprises algériennes et étrangères. «Fort des succès et de l'expérience acquise lors des trois précédentes éditions, le Salon entend devenir un espace de rencontre entre décideurs, producteurs, utilisateurs et chercheurs» pour favoriser l'échange entre professionnels algériens et étrangers dont des fabricants, des fournisseurs d'équipement et de matériel ainsi que les prestataires de services», selon un communiqué publié par l'APS. Rachedi Menadi a également indiqué que la «politique énergétique de l'Algérie est parmi les plus ambitieuses dans la région MENA, avec un objectif stratégique qui consiste à atteindre une proportion de 40% d'énergie renouvelable dans ce que consommeront les Algériens d'ici à l'horizon 2030», a-t-il souligné. Avec des investissements colossaux engagés depuis des années et un potentiel scientifique et technologique conséquent, l'Algérie mise sur un développement rapide des énergies renouvelables et propres», a-t-il expliqué. Au sujet de la concurrence féroce entre les Allemands et les Français, très intéressés pour investir dans le créneau porteur de l'énergie solaire, Rachedi Menadi a imputé cela «au potentiel gigantesque de l'Algérie, située dans un couloir où l'ensoleillement est quasi-permanent, soit 2000 heures par an», a-t-il expliqué. A une question sur le retard pris par l'Algérie dans le développement des énergies renouvelables, l'invité de la Chaîne 1 a expliqué qu'un «investissement de plus de 60 milliards de dollars sera engagé par le pays d'ici à l'horizon 2030 pour booster les énergies renouvelables, et arriver à réduire de la proportion des énergies fossiles consommées en Algérie». Si au plan international, les énergies renouvelables et propres constituent une préoccupation majeure de beaucoup de pays, en application des objectifs du millénaire sur le développement durable, en Algérie on a commencé à réfléchir sérieusement à l'avenir des énergies renouvelables dès les années 70, en prenant en considération le coût des investissements à engager en matière d'achat d'équipements et de maintenance», a encore indiqué Rachedi Menadi, ajoutant dans ce même chapitre que «le choix de la technologie, la moins onéreuse possible, sera décisif dans la promotion de l'énergie solaire chez le consommateur algérien, surtout que le fonds national des énergies renouvelables a été créé pour justement soutenir le coût de cette énergie alternative chez le commun des citoyens». Dans une prochaine phase, l'Algérie compte créer «une industrie nationale en matière d'énergie solaire d'ici une vingtaine d'années, de façon à réduire notre dépendance de l'étranger en matière technologique et d'achat d'équipements et de stations», a-t-il souligné. La formation des cadres sous l'égide de l'Institut national des énergies nouvelles sous tutelle du ministère de l'Energie et des Mines, le développement de l'énergie éolienne et hydraulique, le potentiel énergétique extraordinaire de l'Algérie en matière d'énergies renouvelables et le développement technologique qui la sous-tend, et la nécessaire «révolution des mentalités» pour garantir le devenir des générations futures en matière de ressources énergétiques ont été les autres points débattus avec l'invité de la Chaîne 1.

L'expert international Malek Seraï a indiqué de son côté, dans une déclaration à la radio publique, que «moins de 15% du sous-sol algérien était exploité», au lendemain de la découverte par Sonatrach d'un important gisement au bassin de «Meguid Messaoud», à 112 km de Hassi Messaoud. Cette découverte, qualifiée de la «plus importante» depuis une vingtaine d'années par le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Youssefi, est quelque peu «battue en brèche» par l'expert Malek Seraï, selon lequel une «énorme richesse reste enfouie et encore inexploitée dans le sous-sol algérien». 

mardi 22 octobre 2013

Activité complémentaire dans la Santé : 80% des praticiens dans l'illégalité.

Activité complémentaire dans la Santé : 80% des praticiens dans l'illégalité.
par Mohamed Mehdi
Le débat est lancé sur la nécessité ou non d'abroger l'activité complémentaire qui permet à un praticien spécialiste de la santé, exerçant dans le secteur public, d'avoir des activités dans le secteur privé. Après l'avis, en faveur de l'abrogation, du président du SNPSSP, le Dr Mohamed Yousfi, c'est au tour du président du SNECHU, le Pr Nacer Djidjeli, de proposer un recadrage de cette pratique.

« Ce n'est pas l'activité complémentaire qui est à l'origine des pratiques, condamnables et qu'il faut sanctionner sévèrement, qui sont constatées dans les hôpitaux», affirme le Pr Nacer Djidjeli, président du Syndicat national des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires (SNECHU). Notre interlocuteur, qui a souhaité réagir aux propos du président du Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP), le Dr Mohamed Yousfi (voir notre édition de dimanche dernier), estime que ce n'est pas l'activité complémentaire qui est en cause dans la suspension des trois médecins spécialistes, dont deux chirurgiens et une radiologue, dans un hôpital à Mascara.

Tout en reconnaissant l'existence de «dépassements», il estime que l'activité complémentaire doit être «maintenue et réglementée». Cette pratique, affirme encore le Pr Djidjeli, «existe dans 90% des pays du monde». «La différence, c'est que dans ces pays, l'activité complémentaire est réglementée, et l'administration compétente fait convenablement son travail», explique-t-il. Il faut, dit-il, «améliorer les textes» en la matière, mais aussi «veiller à leur stricte application».

Pour lui, «l'abrogation» de cette pratique «n'est pas la solution». «Ceux qui travaillent au noir continueront à le faire, même en interdisant l'activité complémentaire», dit-il encore, tout en confirmant le taux alarmant donné par son confrère du SNPSSP. En effet, selon le Pr Djidjeli, les investigations du SNECHU ont mené au chiffre de «80%» de praticiens exerçant en totale illégalité dans le secteur privé.

Le président du SNECHU considère toutefois qu'il faut être «intransigeant» avec ceux qui ne respectent pas la réglementation. «Notre syndicat est pour le respect total de la réglementation. Toute entorse aux textes encadrant l'activité complémentaire doit être sévèrement sanctionnée», affirme notre interlocuteur. Outre un rôle plus dynamique de l'administration, le Pr Djidjeli suggère que «le Conseil de l'ordre doit aussi s'impliquer dans la gestion de l'activité complémentaire» et prononcer des «interdictions d'exercer, pendant une certaine durée» à l'encontre des praticiens reconnus coupables de pratiques malsaines.

En plus du volet sanctions, Nacer Djidjeli propose d'autres solutions. Il faut, selon lui, «consacrer l'activité complémentaire uniquement pendant les week-ends et les jours fériés, pour ne pas empiéter sur l'activité dans les hôpitaux, et faciliter le contrôle», dit-il. Aussi, il propose de lier l'autorisation de l'activité complémentaire aux résultats de l'«évaluation des services et des chefs de service». «Il est nécessaire d'instaurer une évaluation annuelle des services et des chefs de service dans les hôpitaux. Un chef de service doit pouvoir établir un programme de formation de maîtres assistants, de conduire des projets de recherche et de présenter une production scientifique», affirme le président du SNECHU. «Si l'évaluation est à la hauteur, le concerné doit être autorisé à exercer à travailler les week-ends et les jours fériés dans les cliniques privées. Dans le cas contraire, la pratique doit lui être interdite», ajoute-t-il.

A la question de savoir pourquoi les propriétaires des cliniques privées ne participent pas à la formation d'une partie des personnels dont ils ont besoin, le Pr Djidjeli note que cela «est impossible pour le moment». «La législation ne permet pas la formation paramédicale par le secteur privé. Et s'il faut interdire l'emploi de paramédicaux par le secteur privé, il faudra aussi fermer les cliniques privées», explique-t-il. Autre souci exprimé par notre interlocuteur, le manque de personnel paramédical. «Il n'y a pas de personnel paramédical sur le marché. La prochaine promotion est attendue pour 2017, en raison de la révision du cursus de formation. D'ici là, il y aura donc un grand déficit dans les spécialités paramédicales», ajoute Nacer Djidjeli. 

dimanche 13 octobre 2013

Le référée zambien fausse les débats : L'arbitrage maison, une dure réalité en Afrique


par M. Benboua, Qotidien d'Oran

Outre le manque de compétition, la chaleur et l'humidité, les Algériens redoutaient beaucoup l'arbitrage maison à Ouagadougou où ils se sont inclinés dans les cinq dernières minutes de la rencontre devant un adversaire plutôt prenable. Ceci dit, les appréhensions du coach Vahid et de ses troupes se sont avérées exactes puisqu'ils l'ont vérifié à leurs dépens. En effet, en plus du penalty pourtant justifié non accordé à Feghouli en première période (39'), le referee de la rencontre, le Zambien Janny Sikazwe, offrira un joli cadeau aux coéquipiers de Pitroipa à la 84' en leur accordant un penalty imaginaire alors que le score était à égalité (2-2). Une sentence injustifiée puisque le défenseur algérien, Belkalem en l'occurrence, était non seulement en dehors de la surface, mais ses bras étaient collés le long du corps. Ajoutez à cela que la balle n'a jamais touché ses mains et a été détournée par son torse. D'ailleurs, les séquences télévisées en sont témoins. Il est vrai que Sikazwe, qui est un arbitre international depuis 2007, a sorti un match correct dans l'ensemble, mais cette dernière erreur a été considérée comme une «fausse note» par les spécialistes, puisqu'elle a influé directement sur le résultat final de la rencontre. Ce qui mérite d'être signalé également, c'est que le Zambien a été induit en erreur par son premier juge assistant, l'Angolais Jerson Emiliano Dos Santos qui, pourtant bien placé, était le seul à voir la main de Belkalem. C'est en somme frustrant de dire que les Verts repartent avec une défaite, qui aurait pu être évitée, mais avec en revanche beaucoup d'espoir pour franchir l'écueil des Etalons au match retour à Blida, du moment qu'ils ont inscrit deux «précieux» buts. A noter enfin que c'est la première fois que ce trio d'arbitre dirige un match officiel. De quoi relancer le débat sur l'arbitrage maison qui reste tout de même une dure réalité en Afrique. 

Barrages Mondial 2014, Burkina Fasso 3 Algérie 2 - Tout se jouera à Blida

Barrages Mondial 2014 : BBurkina Fasso 3 Algérie 2 - Tout se jouera à Blidau
par M. A.  , Quotidien d'Oran


La donne était bien simple pour les Verts sur la pelouse du stade du 4-Août de Ouagadougou, ce samedi, à savoir ne pas revenir bredouilles de la capitale burkinabé pour ne pas hypothéquer leurs chances de qualification au Mondial 2014 au Brésil. Sur le papier, le coup était jouable pour les camarades du capitaine Madjid Bougherra, l'un des rescapés de l'épopée 2010, après leurs deux sorties victorieuses au Bénin et au Rwanda en phase de poules, même si les Etalons demeuraient des adversaires de taille qui forcent le respect comme l'atteste leur titre honorifique de vice-champion d'Afrique outre ce manque de compétition de certains joueurs de l'équipe nationale au niveau de leurs clubs respectifs, conjugué à la chaleur et la forte humidité régnant à Ouagadougou. Mais pour faire face à ces aléas, les Verts se sont présentés sur le terrain en conquérants et méritaient largement de l'emporter, notamment en seconde période où les camarades de Belkalem se métamorphosèrent en égalisant à deux reprises par Feghouli, quatre minutes après la reprise puis par Medjani à la 69', tout en ratant le KO par Soudani à la 51' et Slimani à la 53'. Mais il était dit, ce samedi, que l'arbitrage faussera les débats. En effet, le referee zambien, Janny Sikawze, auteur d'un arbitrage scandaleux, ferma les yeux sur un penalty flagrant de Feghouli, à la 38', alors qu'il accorda deux autres, dont le second des plus imaginaire pour les Burkinabés, que transforma, à quatre minutes de la fin, Aristide Dance, donnant ainsi une victoire inespérée pour son équipe. Toujours est-il que la sélection nationale aura répondu à l'attente lors de cette première manche, en produisant un football de bonne facture porté d'entrée vers l'offensive, ce qui a dérouté du reste les plans de Paul Put avec un Slimani qui pesa sur la défense burkinabé, aidé par Soudani qui lui distilla de bons ballons avant de concéder un but dans le temps additionnel, signé Petroipa, après une faute de marquage qui eut raison de M'bolhi, lequel venait trois minutes avant la pause de rassurer ses camarades, en déviant un penalty de Dance.

En somme, l'Algérie garde ses chances intactes pour se qualifier pour la quatrième fois de son histoire à un Mondial pour peu que les Verts y croient. Et ils ont les moyens de renverser la vapeur, le 15 novembre à Blida, et écrire une autre page glorieuse du football national. 

mercredi 2 octobre 2013

Recherche scientifique : Mebarki appelle à la promotion de la coopération dans le cadre du dialogue "5+5"

Portail Algérien des ENERGIES RENOUVELABLES  

Recherche scientifique : Mebarki appelle à la promotion de la coopération dans le cadre du dialogue "5+5"

Samedi 21 septembre 2013, 
Mohamed Mebarki ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Mebarki, a appelé vendredi à Rabat à la promotion des activités d’échange et de coopération scientifique et technologique dans le cadre du dialogue "5+5".
"Notre conviction profonde est de promouvoir, à travers ce dialogue, des activités d’échange et de coopération scientifique et technologique régionale, pour asseoir des cadres et des mécanismes de développement globaux, et constituer la force nécessaire pour faire face aux défis communs, et ce, sur une base d’équité aux retombées bénéfiques pour l’ensemble", a déclaré M. Mebarki.
Le ministre intervenait lors de la première conférence des ministres en charge de la recherche scientifique des pays du dialogue "5+5" tenue à Rabat.
Le "5+5" regroupe les cinq pays de l’Union du Maghreb arabe (Algérie, Maroc, Tunisie, Mauritanie, Libye) et les cinq pays de la Méditerranée occidentale (Espagne, Malte, Portugal, Italie, France).
M. Mebarki a souligné qu’il s’agissait de "définir la meilleure stratégie régionale, pour garantir le meilleur cadre de vie de nos citoyens" pour "affronter ensemble des défis socioéconomiques et sécuritaires communs, notamment ceux engendrés par les mutations profondes et accélérées que connaît le monde, tels que la dégradation de l’environnement, la rareté des ressources, l’accélération des nouvelles technologies, et les risques liés à la santé et à la sécurité".
Il a ajouté que "les enjeux imposés aujourd’hui, à l’échelle mondiale et régionale, nous amènent à relever les défis de la qualité et de la promotion de l’innovation et du développement technologique", estimant qu’"il devient important de mettre en place des politiques pertinentes pour la promotion de la recherche, du développement technologique et de l’innovation".
Exposant le nouveau programme de recherche scientifique et de développement en préparation en Algérie, M. Mebarki a indiqué que celui-ci vise à garantir l’épanouissement de la recherche scientifique et du développement technologique, à renforcer les bases scientifiques et technologiques et à identifier et réunir les moyens nécessaires à la recherche scientifique et au développement technologique.
Ce programme vise également à valoriser les résultats de la recherche, diversifier et renforcer le financement de l’Etat des activités de recherche scientifique et du développement technologique ainsi qu’à valoriser les édifices institutionnels et réglementaires etc.
La première conférence des ministres en charge de la recherche scientifique des pays du dialogue "5+5" a pour objectif notamment la création d’un véritable espace intégré de recherche et d’innovation basé sur un pont technologique entre les deux rives de la Méditerranée, l’encouragement de l’échange d’expériences au niveau des politiques scientifiques et technologiques et la gestion des systèmes nationaux relatifs à la recherche et l’innovation.
Elle vise également à appuyer les actions de formation de formateurs et de perfectionnement au profit des enseignants-chercheurs et des chercheurs dans les différents domaines scientifiques et technologiques.
La conférence a été précédée jeudi par la réunion des experts au cours de laquelle ils ont déterminé les axes de coopération dans le domaine de la recherche scientifique entre les pays du dialogue "5+5" et ont identifié les moyens de leur mise en œuvre dans le cadre d’une feuille de route.
La rencontre s’inscrit dans le cadre du renforcement et du développement des relations de coopération régionale entre les pays du dialogue "5+5", conformément aux recommandations de la 10ème réunion des ministres des Affaires étrangères de ces pays, tenue le 16 avril 2013 à Nouakchott.