mercredi 29 janvier 2014

Au menu de la prochaine tripartite : Le crédit à la consommation dans la loi de Finances complémentaire

Au menu de la prochaine tripartite : Le crédit à la consommation dans la loi de Finances complémentaire
par El-Houari Dilmi


Le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, a annoncé hier mardi à Alger qu'un projet de décret exécutif fixant le cadre réglementaire pour le rétablissement du crédit à la consommation était en cours d'élaboration, «souhaitant le voir adopté lors de la prochaine tripartite prévue en février prochain».

En effet, le projet de décret exécutif, élaboré sur proposition du groupe de travail chargé de la promotion et du développement du produit national et issu de la réunion de la dernière tripartite, fixe et définit les grandes lignes de ce crédit destiné au « made in Algeria » dont la mise à jour de la liste des produits concernés et la liste des entreprises intéressées, a indiqué M. Benbada lors d'une conférence de presse en marge d'une rencontre d'évaluation avec les groupes régionaux et de wilayas. Il a souhaité également voir ce projet de décret adopté lors des travaux de «la prochaine tripartite prévue la mi-février prochain» en attendant de l'inscrire dans la loi de Finances complémentaire 2014. Interrogé sur le sujet par la Chaîne 3 la semaine dernière, le président de la Confédération des entreprises algériennes, Habib Yousefi, a estimé que le «rétablissement du crédit à la consommation, avec l'aide de l'Etat, était à même de booster la consommation, avec des effets d'entraînement indirects sur la croissance. Le patron de la CGEA a précisé que ce décret exécutif conditionne le retour du crédit à la consommation. «Nous (les entreprises algériennes) allons avoir un avantage indirect sur le plan économique et ça c'est très important (…) la question de la compétitivité ne se posera plus dans la mesure où nous aurions des avantages nettement plus importants que ceux des produits importés», a-t-il déclaré. Avec un «avantage indirect» que le crédit à la consommation va induire sur l'économie nationale, le patron de la CGEA a, par ailleurs, expliqué que l'encouragement à «consommer algérien aura des avantages comparatifs nettement plus importants que les produits importés».

Concernant le traitement par chèques des opérations commerciales, le ministre du Commerce a affirmé, hier, que cette opération était «un mécanisme supplémentaire important dans l'organisation des opérations et la garantie de leur transparence». Il a également rappelé qu'en 2012, le ministère du Commerce avait formulé des propositions écrites au ministère des Finances fixant les modalités du rétablissement du traitement par chèques et englobant les différents domaines, prestations et marchandises. «Il est important de prendre une décision concernant le traitement par chèques d'autant plus que nous accusons un retard en la matière», a-t-il ajouté. 

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